samedi 4 octobre 2008

Evasion tokyoïte

Aujourd'hui j'ai passé un après midi super sympa et enrichissant, en bonne commpagnie en plus! Je vous situe un peu le contexte: Shibuya, ses magasins hype, un parc, un temple shinto.

C'est ça que j'aime à Tokyo. On prend une petite ruelle parallèle à un grand axe et hop, nous voilà transporté ailleurs, loin du brouhaha de la ville. En plus la ruelle n'a rien de glauque puisqu'elle est bordée de maisons qui font tout au plus 2 étages. Et pourtant on est bien en pleine ville, dans un des quartiers qui bouge le plus. Cependant, on pourrait presque définitivement l'oublier quand on entre dans cet immense parc, dont les arbres sont probablement centenaires pour la plupart. Au milieu de ce parc, une pile de barils de sake soigneusement décorés, en face, des futs de chêne contenant du vin français (qui n'apprécie à mon avis ni les étés à 35°C, ni les hivers à 5°C, mais bon). Un peu plus loin, une immense porte léchée par les arbres du parc Yoyogi dont le vert ressort intensément sous la lumière du soleil couchant.Puis, au bout du chemin, le sanctuaire shinto de Meiji Jingu.





Avant d'entrer dans le sanctuaire à proprement parler il faut commencer par se purifier. Une sorte de fontaine est à la disposition des visiteurs. L'usage veut qu'on prenne une sorte de louche en bambou, qu'on la remplisse d'eau puis qu'on la verse sur sa main gauche, on fait de même pour la main droite. Ensuite on prend de l'eau qui coule de la fontaine, toujours à l'aide du même ustensile, puis on se rince la bouche (et on fait pas son gros porc en recrachant l'eau dans la fontaine).


Une fois entré dans la cour du temple, on peut choisir d'écrire un voeu sur une tablette en bois dans l'espoir que celui-ci se réalise. Pour cela, on doit accrocher sa tablette sur un grand panneau de bois où sont disposées d'autres voeux de manière similaire. Petite anecdote au passage, ici on tutoie les esprits, ce qui peut surprendre un peu de prime abord.


A l'intérieur du temple nous est offert la possibilité de prier, après avoir fait une offrande dont vous fixez vous même le montant aux kamis. Yoshimasa me disait que 5 yens c'est bien car le 5 est un bon chiffre, contrairement au chiffre 4. En effet, quatre peut se dire de deux manières: soit yon (le plus utilisé), soit shi (nettement moins courant). Or shi veut également dire mort en japonais, du coup évitez d'offrir 4 chocolats ou toute chose allant par 4 à un japonais sans quoi il ferait sans doute une drôle de tête.

En arrière plan vous pouvez voir un gros taiko (tambour japonais) sur lequel quelqu'un était en train de frapper, sans doute pour signifier que le temple fermait.

Viens enfin le moment de quitter le sanctuaire, mais ce n'est pas tout à fait terminé. Car à l'entrée/sortie du temple se trouve des échoppes vendant toute sortes de choses et notamment des amulettes contre le mauvais sort (j'en ai acheté une qui doit me porter chance, on peut aussi en acheter qui protègent lors des voyages, etc...), les fameuses tablettes de bois destinées à recueillir votre voeu mais aussi les non moins célèbres omikuji, une petite bande de papier que vous tirez au sort et qui doit vous informer de la nature de votre avenir (il existe différents degrés de bonne et de mauvaise fortune).



Une petite procession que nous avons croisé à la sortie du temple. Malheureusement,  aucune information à propos du pourquoi du comment.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Voilà une promenade qui devait être fort sympathique. J'ai hâte de voir les photos.

Anonyme a dit…

Super ! Qu'est ce que j'aimerais bien visiter un temple du genre. J'ai toujours été attiré par l'architecture japonaise et asiatique sans me l'expliquer. Et ce dés que j'étais petit bien avant que la mode du Japon et des mangas est atteint notre beau pays.

Les photos sont bien, on dirait qu'il y un espèce d'éffet "grain" comme pour du vrai papier photo. C'est fait exprès !

Anonyme a dit…

Effectivement, le temple a l'air très très beau. Le genre de visite que j'aimerais faire.

Anonyme a dit…

Si vous avez une petite semaine à perdre au Japon, j'ai le droit d'héberger qui je veux pour une somme ridicule (mais vu la taille de ma chambre, une seule personne à la fois :P).