mercredi 28 janvier 2009

Kit Kat Experience 5: Ringo (Starr)

Voilà un jeu de mot surpourri pour cette variété de Kit Kat qui mériterait pourtant une standing ovation. Oui, je suis fortement enthousiaste, mais après la débacle Kit Kat Shiruko et Ichigo il ne m'en fallait pas moins pour reprendre goût à ce biscuit qui rappelle tant la maison alors que pourtant on ne le verra jamais par chez nous sous cette forme. 

Pourquoi tant de ferveur ?


Si l'odeur me faisait très très peur, parce que très très chimique et trop trop présente, il n'en est pas de même pour le goût. Oh oui, magnifique, ce Kit Kat a réellement le goût de la pomme,. Le mariage avec le chocolat et la gaufrette est réussi grâce à la discretion de notre amie la pomme. Le design de l'emballage est ultra sexy. On en veut encore! 

Moi je dis: "oui, oui, oui". 

Une histoire de gens.

Il y a déjà quelques temps, alors que j'étais sagement en train d'attendre un ami, postée aux pattes d'Hachiko, le chien fidèle de Shibuya, l'idée m'est venue de prendre les passants en photo. J'ai bien sûr sélectionné quelques créatures particulièrement marquantes m'ayant fait l'honneur de se pointer dans mon champs de vision à un instant propice, mais vous constaterez qu'il y a principalement des gens habillés totalement normalement... pour un japonais. Ici la norme implique au moins une veste de tailleur ou un caban bien cintré. Chez nous on appelerait ça un style classe voire BCBG. Mais le combo jogging + vieille paire de Nike n'ayant rien de commun au Japon, on est rapidement obligé de revoir un peu ses classifications. 

Encore un sac en poils de Barbie  illustrant le syndrome "Princesse".
 
Non, la propriétaire de ce magnifique bonnet à pompon rose n'est pas une adolescente de 15 ans. La petite puce à côté d'elle, c'est sa fille. Ce genre de bonnet fait fureur dans ces contrées (souvent dans des coloris plus sobres mais parfois avec une adjonction de fils argentés ou pailletés qui fout en l'air tout effet de sobriété, en imaginant qu'un pompon géant puisse vraiment être un accessoire sobre.)

La sorte d'abribus en verre au fond de la photo est une zone fumeur. Parce qu'ici on a pas le droit de fumer n'importe où dans la rue. Pas cool, hein ?
 
Le wagon vert juste derrière  a jadis appartenu à un train. Aujourd'hui en "cale sèche",  il est ouvert au public (avec des horaires) et permet de s'asseoir un peu plus confortablement qu'autour d'Hachiko. 


Quand je serai grande je veux faire princesse!


C'est assez frappant quand on débarque au Japon de voir à quel point non seulement les jeunes filles japonaises mais également les jeunes femmes rêvent de princes charmants, de châteaux rose bonbon et de chevaux blancs.

Ce filon juteux est d'ailleurs exploité de façon intensive d'un point de vue commercial. Et ça va plus loin que le simple fait d'estampiller un tas de trucs avec un Mickey et une Minnie qui s'embrassent, les images en diamants kitsch à crever que l'on peut coller sur son portable et autres fanfreluches dont les nippons raffolent, et dans pas mal de cas je pense que ça doit bien être les seuls au monde. Jugez par vous même, qui d'autre qu'une japonaise gavée de Cendrillon et de Belle au Bois Dormant voudrait d'une telle robe pour son mariage ?




Je suis sûre de les avoir déjà vues dans un Disney celles-là.

Remettez les rotatives en route!

Après une longue absence me voilà de retour. Je suis plus trop malade, encore un peu quand même mais rien de comparable à ce que c'était la dernikère fois que j'ai écris. J'ai bouclé mes exams avec un succès mitigé, le fait de paumer le texte que j'étais censée apprendre par coeur pour mon oral m'a pas trop aidé on dira. Mais je pense que ça devrait aller malgré tout. Et puis merde, ce qui compte c'est que je suis en vacances! 2 mois et une dizaine de jours pour rien foutre. Le BONHEUR!

Les grandes vacances japonaises s'étalent donc de fin janvier à fin mars. Car oui, ce sont bien les grandes vacances pour eux. Leur année scolaire commençant en Avril. Ca n'empêche d'ailleurs pas qu'ils aient des vacances d'été d'un mois et demi (bah oui, il fait chaud, c'est dur de travailler dans ces conditions). J'aurais bien aimé être scolarisée ici, finalement.

Quoi qu'il en soit, j'ai pas non plus fait que des trucs chiants pendant mon absence! Des petits articles arrivent très vite. Et j'ai même pu faire des photos avec l'appareil d'un ami.

samedi 3 janvier 2009

Gomen nasai !

Mon blog risque de ne pas être remis à jour avant un petit moment. J'ai un article sur le mauvais goût qui devrait pas tarder à débarquer, mais après ça plusieurs paramètres font que vous êtes pas prêt d'avoir des nouvelles.

Première chose, mon appareil photo est mort. Donc même si j'ai l'intention de visiter des coins sympas, je suis pas du tout sûre d'en avoir des souvenirs. Deuxième chose, j'ai une putain de grippe! Et c'est bien la misère parce que troisième chose, j'ai énormément de travail qui arrive, avec un examen final le 23 janvier.

Promis je reviens dès que ce gros morceau sera passé, mais faudra m'excuser pour le silence radio forcé qui risque d'arriver.

A bientôt tout le monde!

J'en profite pour vous souhaiter à tous une bonne année 2009 et pour remercier les quelques 2000 personnes qui passent par ici chaque mois, ainsi que ceux qui prennent la peine de m'envoyer des messages pour prendre des nouvelles quand j'ai un poil dans la main et que je ne fait plus de mises à jour régulières. Ca fait très plaisir de savoir qu'on a un public!

jeudi 1 janvier 2009

Qu'est ce qu'on peut bien foutre au Japon pour le nouvel an!

Si vous pensiez qu'au Japon le nouvel an est fabuleux, qu'il y a des événements organisés un peu partout dans la ville, alors sachez que vous vous plantez bien! La capitale nippone, à l'instar du reste du Japon est très loin de bouillonner à l'approche du passage vers une nouvelle année. Enfin, non, c'est pas tout à fait ça. On voit bien certains préparatifs s'accélérer, avec la construction des kadomatsu ou la fabrication du mochi et l'apparition de petites lanternes dans les allées des temples et certaines rues (qui sont d'ailleurs de nature "publicitaires", ce qui apparaît dessus c'est le nom des entreprises les ayant financées). Mais le nouvel an se passe essentiellement en famille, donc c'est pas vraiment la folie dans les rues.

Quoi qu'il en soit il y a quand même quelques événements intéressants qui ont lieu. Je n'ai malheureusement aucune photo puisqu'aucun membre du groupe n'avait d'appareil photo et que le mien est décédé jusqu'à nouvel ordre. Mais nous sommes allés au temple (bouddhiste) de Zojoji, au pied de la Tokyo Tower, où un countdown était organisé. Rien de bien passionnant jusqu'aux environs de minuit. Arriver avant a surtout pour intérêt de permettre à ceux qui le veulent d'acheter un ballon avec un message (un voeu) à y accrocher pour le lancer qui avait lieu à minuit. Ce qui donne quelque chose comme 3000 ballons qui s'élèvent dans le ciel au signal. Merci à Max qui a permis que mes mains ne tombent pas (ça aurait été dommage, j'en ai encore besoin!). Parce que la nuit il commence à sacrément faire froid, et grâce à mon séchoir de merde toutes mes fringues étaient trempées à l'exception d'une jupe et d'une paire de leggings. Les quelques brasiers allumés ça et là et entourés de gardes des fois qu'on aurait l'envie d'aller s'immoler par le feu, n'ont pas changé grand chose au fait qu'on se les pelait quand même bien. Du coup une pancarte "Refrain from burning" n'aurait sans doute pas été de trop. Ouais, les japonais aiment bien coller des écritaux en anglais un peu partout vous demander de vous retenir de faire telle ou telle chose, et parfois c'est assez comique vu leur non-capacité à écrire dans un anglais compréhensible.

Quoi qu'il en soit, on a pas succombé à l'hypothermie avant le "final countdown" crié par la foule de japonais, qui s'est vu précédé par quelques chants de moines à vous coller des frissons (et pas à cause du froid cette fois-ci). Sans oublier la marée de ballons qui s'est élevée dans le ciel. D'ailleurs, fait marquant, il y avait à peu près autant de japonais que d'étrangers ce soir là. Peut être même que la proportion était davantage en notre faveur, petits gaijins de notre état.

Suite à tout ça, on est allés trainer nos carcasses dans le quartier de Roppongi. Le quartier où il y a nettement plus d'étrangers que de japonais. Mais le quartier où il y a énormément de bars et de boîtes. S'arrêtant au premier pub avec des "bières du monde" qu'on a croisé, on a rapidement pu sympathiser avec les tables autour de nous. A tribord, nous étions flanqué d'une bande de potes japonais, allemand et je ne sais pas trop quoi d'autre encore. Et à babord ont débarqué un peu plus tard dans la soirée un couple de français ici pour faire du tourisme qu'on a embarqué dans nos pérégrinations du soir. Pas de chance les clubs étaient exceptionnellement tous payants et bondés (enfin moi j'étais pas mécontente parce que de toute façon je ne peux pas danser, ahah). Du coup on s'est retranchés dans le Hard Rock Café de Tokyo, après quelques essais infructueux pour trouver un pub avec de la place ou un club non payant. Ca faisait pas vraiment l'unanimité au début, et puis une fois qu'on y était on y est resté jusqu'à plus de 4h du matin donc je pense que finalement tout le monde était plutôt content de l'endroit (un peu cher, mais chaud, et on a repidement pu squatter un coin du bar pour en faire notre territoire).

Un réveillon du nouvel an qui change un peu des vieilles habitudes, mais ça fait vraiment pas de mal!