jeudi 26 mars 2009

La double face du Japon.

Je profite d'un moment de répit accordé par moi à moi-même entre deux séances de révisions intensives pour passer un super coup de gueule contre quelque chose qui me rend folle dans ce pays.

Car oui, le Japon a un énoooorme (ou plutôt très mince) défaut! Il se trouve qu'ici, le PQ n'a généralement qu'une feuille (d'épaisseur). Le PQ de luxe, lui, nous fait l'honneur d'en avoir deux (mais toujours fines). Alors je sais pas s'ils ont créé cette abomination dans le cadre de leur trip "sauvons des arbres", mais c'est assez en contradiction avec l'esprit du pays... je m'attendais pas à trouver ça dans un pays aussi développé où tout est confortable et pratique.

Ceci dit, il y a aussi des choses plutôt chouettes qu'on ne trouve qu'au Japon (ou en Asie, n'ayons pas peur de généraliser un peu). Les "Okashi shop" (okashi voulant à peu près dire "snack", bref: saloperies à grignoter). C'est typiquement le genre de magasins que j'imagine très mal en France, déjà parce que trop spécialisé et ensuite parce que leur seule vue filerait un taux de cholestérol létal à tous les intégristes de la "saine bouffe" à la française qui nous rabachent actuellement leur doctrine dans toutes les pubs pour des trucs "gras, sucrés, salés, qui contribuent à donner un gros cul celluliteux".

Pour vous donnez quand même une image de ce qui n'arrivera sans doute jamais chez nous, voici la phto d'un "okashi shop" situé à Hong Kong (imaginez simplement ça sur 50m²).



Sur ce, je retourne réviser. Et n'oubliez pas, "Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé."

vendredi 20 mars 2009

Suitengu Mae: il bouge encore.

Après être passée tous les jours pendant 6 mois devant le temple de Suitengu Mae, je me suis enfin décidée à aller le visiter. Pour ceux qui n'avaient pas suivi la petite histoire liée à ce temple je fais une séance de rattrapage express. Le temple de Suitengu Mae est dédié à l'enfant, qu'il soit tout simplement désiré, en cours de venue ou déjà là. Et ça en fait un temple tout à fait intéressant dans la mesure où s'il est très animé c'est pour des raisons totalement différentes des autres temples. Ici pas de touristes, simplement des japonais qui vivent leurs croyances au quotidien, la succession des cérémonies de présentation de l'enfant, avec des parents et des grands-parents aux yeux brillants de fierté et des femmes parées de magnifiques kimonos. 

Voilà ce que j'ai réussi à capter de l'ambiance, avec à la fin de la série un petit bonus bien sympa: de vieilles photos du temple au début du XXème siècle (ou quelque chose comme ça). 








Chienne de vie.

Avant de venir ici je pensais naïvement que les chiens étaient des animaux. Mais il sembleraient que les pays asiatiques aient chacun leur version de l'histoire. En Chine, un chien c'est de la nourriture donc on le mange. Au Japon, un chien c'est une poupée donc on l'habille et on va même jusqu'à lui mettre des chaussures. Je commençais à m'habituer à ce nouvel ordre des choses quand une nouvelle donnée est venue tout chambouler dans mon esprit. 

Ah, tiens, ils font des poussettes burqa maintenant au Japon. Oh, mais BORDEL DE MERDE, c'est pas un bébé dedans (ou alors un bébé Chewbacca), c'est une putain de boule de poils. Le monde part sévèrement en quenouille et le chaos a commencé par toucher le Japon, je ne vois que ça. 

Malgré ça, je suis tentée de participer moi aussi au chaos et de m'essayer à la location de chien. Ouais, parfaitement. Je déménage d'ici quelques heures dans un quartier où la chose est possible. Moyennant quelques billets de ¥1000, vous pouvez louer un chiot pendant 2h, et on vous fourni sacs plastiques et desinfectant pour effacer toute trace des fluides que la bestiole pourrait laisser derrière elle pendant ce temps là.. Je ne sais pas encore si c'est génial ou inquiétant. 

Petit détour par le pays du fromage qui pue.

Ce qui manque le plus quand on est un français au Japon, il faut bien l'avouer, c'est tout bêtement la bouffe. La bière aussi, vachement important ça, la bière. Il y a bien quelques restaurants français à Tokyo mais si votre porte-monnaie n'est pas aussi garni que le coffre de Picsou c'est mal barré vu les prix prohibitifs qui sont pratiqués. A titre d'exemple, un menu dans restaurant français "vraiment pas cher" va taper dans les 3500-4000 yens (plus ou moins 30€ selon la tendance actuelle).

Et encore, à ce prix là parler de bouffe française c'est quand même peu usurper le terme "français". Je me souviens d'un restaurant qui avait effectivement du confit de canard à sa carte, mais aussi du couscous et d'autres trucs un peu exotiques. Si vous voulez de la vraie bouffe française, il n'y a qu'une solution: casquer un max. Quand je dis "un max" c'est à dire que vous allez bouffer dans un resto de Robuchon & cie et que vous crachez dans les 20 000 yens (150€) par tête au moment de l'addition, salée, très salée (Bon Appetit bien sûr!). 

Et puis surtout, ils vous serviront jamais ça (rhaaaaa bordel, les grenouilles roumaines de la Dombe c'est quand même super bon).

Et ils n'ont pas de bars comme le Palais de la Bière non plus, qui malgré ses chiottes à la turque et ses prix un peu élevés reste pour moi le meilleur bar du monde: une tétrachiée de bières à la pression, une tetrachiée de bières en bouteille et des conseils aux petits oignons accompagné de la possibilité de goûter avant de consommer.






Parce qu'au Japon, si on trouve bien de la Chimay, elle est en bouteille ONLY et à 1300 yens (10€). Du coup on préfère souvent boire de la flo... Sapporo! 


Ca c'était pour les petits bonheurs lyonnais. Mais ça serait oublier ce que Paris a de mieux (oui, mon retour en France a un peu pris l'allure d'une tournée française). Et ce que Paris a de mieux ce sont ses Gamebloggers. Et je pourrais même dire plus simplement mes amis. Merci encore d'être venu à la dernière soirée, c'était dantesque, je me passe les photos en boucle dès que j'ai le moral en berne. ;)

mercredi 11 mars 2009

Enjoy the silence

Je sais que ça commence à faire très longtemps que je n'ai plus remis mon blog à jour. La raison est aussi banale que réelle: le temps. Je reviens d'un séjour "respiration" de 3 semaines dans notre beau pays du fromage qui pue, à la suite de quoi j'ai immédiatement eu de la compagnie, après un jet-lag super mal géré (ou comment se lever, prêt pour une nouvelle journée, pour en fait se rendre compte que vous êtes en train de prendre votre petit déjeuner à 20h et que vous retourner vous coucher dans 3h).

La compagnie en question c'est Onigiri, j'en profite pour lui faire de la pub pour son blog (qui est bien, si, si). Du coup, on passe notre temps à sillonner Tokyo pour voir de nouveaux endroits ou d'autres dont j'ai déjà eu l'occasion de vous parler. Je fais donc le plein d'histoires pour tout prochainement publier une "tétrachiée" d'articles (ah ça, va y en avoir beaucoup!). Vous allez me dire que j'en ai déjà un sacré paquet à la bourre, mais en fait pas vraiment. Parce que si vous vous souvenez bien je n'avais plus d'appareil photo suite au décès soudain de mon Fujifilm (qui est toujours au SAV). Mais en fait je peux parler au passé puisque quelqu'un m'a très (mais alors très très très très) gentiment passé un appareil pour tout le temps que doit encore durer mon séjour. Du coup, j'ai pu retourner dans les coins que j'avais eu l'occasion d'évoquer sans pouvoir en montrer grand chose, ainsi que ceux dont je voulais parler sans pouvoir l'illustrer de façon un peu personnelle, et cette fois-ci j'ai PLEIN de photos.

Je reste donc en silence radio pour un petit moment encore mais c'est promis je reviens vite!