mardi 12 mai 2009

On va tous crever!

Alors que j'essayais tranquillement de bosser, des putains de pompiers ont rien trouvé de mieux que d'organiser un exercice juste en dessous de ma fenêtre. Et comme je suis quelqu'un de bien, à défaut d'être bien placée du haut de mon 4ème étage pour prendre une vidéo, j'ai enregistré le son. De toute façon il n'y avait que ça de drôle (enfin après en avoir bouffé pendant 2h, je commence à trouver ça un peu moins drôle).

Quoi que... quand les pompiers comptent vaillamment jusqu'à quatre ils font 3 pas en avant, puis un pas de côté. Ce qui leur donne un air de danseuse de ballet assez comique étant donné qu'ils sont arnachés avec un bousin plutôt impressionnant. La tronche du premier de la file (l'exercice consiste à porter un tuyau de flotte) vaut aussi le détour, on dirait qu'à chaque fois il s'apprête à s'engouffrer dans un immeuble en feu pour sauver le monde. Ouais, rien que ça.

Et évidemment, le temps de la manoeuvre, la rue est barricadée par des mecs qui tiennent des bâtons lumineux. Après tout, c'est pas parce qu'il n'y a pas de criminels à attraper dans le pays qu'il faut pas filer un boulot aux flics! 

J'aurais bien réussi à les calmer pendant 10 minutes en gueulant la Marseillaise bien fort (ça fait toujours son petit effet). Mais pour le moment, avec mon copain allemand, nous sommes toujours à la recherche de la solution finale (ah ah ah).



Une certitude en tout cas, s'il y avait vraiment le feu, on serait bien dans la merde!

mercredi 6 mai 2009

Yokohama: les chinois c'est pas des japonais.

Un second endroit vaut réellement le détour à Yokohama, il s'agit de Chinatown, un des plus grands quartiers chinois du monde. Et après s'être balladé quelques heures dans les petites ruelles de ce quartier, vous ne pourrez plus jamais confondre culture japonaise avec culture chinoise. Car s'il y a bien des inspirations prises chez les uns et les autres, les différences sont quand même manifestes (en tout cas aujourd'hui).

Déjà, Chinatown est beaucoup plus encombré qu'un quartier japonaise normal. Il y a des couleurs de partout, des banderoles de partout, vos yeux ne savent plus quoi regarder. Certains apprécient ce joyeux bordel, moi ça a tendance à me fatiguer. 

Ensuite, Chinatown coûte cher. Si vous voulez manger de la nourriture chinoise, allez ailleurs, vous en aurez deux fois plus pour deux fois moins cher. On sent clairement que le quartier est quelque peu un "attrape-touristes" (ce qui vaut pour les touristes japonais aussi bien que les touristes étrangers).

Comme on y était allé pendant le nouvel an avec Jean-François, Max et Nicolaï on a eu droit à quelques danses du Tigre à l'occasion de l'ouverture de nouveaux magasins (qui se fait à priori principalement pour la nouvelle année). Mais les rues étaient tellement bondées que ce n'était pas aisé pour profiter du spectacle. Et vos oreilles finissaient par crier grâce après une heure au son des pétards qui explosent au milieu des passants (dans une sorte de petit caddie en métal, histoire de ne blesser personne, admirable sens de l'organisation).



Le temple vaut également le détour, surtout en ce jour où les chinois venaient faire leur prière rituelle. Comme vous pouvez le voir sur les photos, tout est très coloré, à la limite de la surcharge.







Mais il faut admettre que c'est quand même bien agréable de déambuler dans ces petites rues d'une extrême animation. Surtout que vous tomberez immanquablement sur des trésors de bizzarerie, comme un panda en peluche qui danse la lambada (remixée avec des instruments chinois) ou encore un T-shirt des plus... flippant.




Woof.

Night Club II (Yokohama - Minato Mirai)

En voyant la date à laquelle certaines photos ont été prises je me dis que décidément j'ai pas foutu grand chose ces derniers temps à propos de mon blog. Bon, à ma décharge je voulais attendre d'avoir quelques photos des lieux qui m'apartenaient vraiment, mais comme on a pas eu de chance quand on est allé là bas avec Onigiri, toutes celles du quartier chinois ont été prises par Jean-François (le québécois qui aime les trucs gluants). 

Yokohama est un coin très sympa, que j'aime particulièrement parce qu'on y trouve des ambiances très variées. Enfin, ma préférence va quand même très nettement au quartier de Minato Mirai 21. Cette zone très moderne montre un style architectural qui se voulait résolument tourné vers le futur. On peut y trouver de nombreux restaurants, un cinéma, une patinoire (uniquement l'hiver), bref, moults attractions pour passer une très bonne soirée. Mais la meilleure attraction reste sans doute la vue imprenable sur la baie de Tokyo. Et de fait, la grande roue qui trône au milieu du quartier présente un intérêt tout particulier. Elle est carrément immense, à peine moins que celle d'Odaiba, et constitue en fait l'une des plus grande grande roue du monde. En tout cas c'est ce que la dame japonaise qui parlait disait. Parce que oui, j'ai aussi fait mon baptême de grande roue à Minato Mirai! Certains diront qu'il était temps, mais mieux vaut tard que jamais, hein.




Voici ce qu'on peut aperçevoir du haut de la grande roue.

Un autre point d'observation vaut également le détour, il s'agit de la Landmark Tower, haute de 70 étages. A titre de comparaison le Tokyo Metropolitan Government Office (à Shinjuku) ne fait "que" 45 étages. Mais je n'ai pas encore eu l'occasion de monter au sommet de cette tour, pour le moment je me contenterai donc d'une vue de pied...




Quelques autres bâtiments ont une silhouette relativement célèbres et devraient vous sembler familier. Et quand vous avancer en direction de la mer, vous pouvez facilement rejoindre le petit parc où j'étais avec mes amis la première fois où je suis venue à Yokohama avec Jun et mon coloc' coréen, histoire de vous poser confortablement pour admirer la mer. De quoi me rendre compte que le spectacle vaut largement plus le coup de nuit que de jour.






Sega Joypolis: La cité de la joie, pour les geeks.

Voilà que je vais commencer à détérer quelques fossiles, même si celui là n'a vraiment rien de préhistorique. Je vais vous parler un peu du Sega Joypolis, un immense game center que j'ai eu l'occasion de tester avec mon ami Onigiri.

J'ai malheureusement pas pris de photos mais j'espère bien retranscrire fidèlement les lieux à travers ma description. D'ailleurs je vais commencer par rectifier une "erreur", quand je dis que le Sega Joypolis est un game center, c'est pas complètement vrai. En fait, on a plus affaire à un hybride entre un game center et un parc d'attractions (du type Walt Disney Studios à Paris). En tout cas, j'ai jamais vu de game center qui proposait un roller coaster (pas bien grand mais efficace), un simulateur de half pipe (qui n'a rien de virtuel) ou bien le génialissime simulateur de deltaplane (qui cette fois est bien partiellement virtuel, ils ont pas poussé le réalisme jusqu'à vous faire vraiment voler).

Ca c'est pour les attractions les plus originales, pour le reste le Sega Joypolis propose surtout les versions spéciales (SP) de bornes d'arcades plus ou moins connues. C'est l'occasion de faire une petite partie en coop' sur Let's Go Jungle SP ou sur House of the Dead 4 SP (qui fonctionnent d'ailleurs tous les deux exactement sur le même principe, en gros y a que la couleur du flingue qui change). Là où on aura pris notre plus jolie claque du côté "SP versions" c'est avec Initial D Arcade Stage 4 Limited. Derrière ce nom à rallonge pas très sexy se cache une borne où vous conduisez... une vraie voiture. C'est à dire que vous ouvrez la porte, vous rentrez dedans, vous bouclez votre harnais, réglez le rétro et c'est parti pour un tour de piste en essayant de ne pas vomir sur le tableau de bord.

Puis après toutes ces aventures, vous serez bien content de vous poser un peu dans les différents smulateurs (balade en jeep dans la jungle, petit tour en avion, descente vertigineuse en kayak). Evidemment rien ne se passe comme prévu et on a par conséquent droit à quelques séances de frissons. L'épisode avec l'avion est particulièrement convaincant, vu que des petits tuyaux vous balançeront de l'air sous pression (c'est de l'eau dans le cas du bateau), je me suis même surprise en ayant parfois le vertige.

Pour la minute "lubrique mais pas trop", il y a un très bon coup à jouer avec la simulation d'athlétisme. C'est à dire que ce sont généralement des filles qui jouent à ce jeu, et courent comme des damnées sur un tapis roulant. Je sais pas ce qui est drôle dans le fait d'y jouer mais en tout cas c'est très agréable à regarder.

Bon, parce que je ne vais pas non plus tout détailler, je vous laisse regarder la liste des attractions sur le site internet du Joypolis.

Pour les informations complémentaires, c'est donc situé à Odaiba (où il y a la plus belle vue de nuit sur Tokyo) et ça vaut particulièrement le coup d'y aller en fin de journée puisqu'on peut acheter un pass "nuit" qui vous donne accès à toutes les grosses attractions à partir de 17h pour 2500 yens (ce qui est peu par rapport au nombre d'attractions disponibles). Vous l'aurez deviné, les "petites attractions" comme les UFO catcher ou les bornes d'arcades classiques restent payantes au tarif habituel de 100 yens la partie. D'ailleurs, il y a aussi des petits jeux sympathiques parmis ces bornes, citons par exemple Rythm Tengoku où Onigiri m'a littéralement explosée (en même temps c'était la première fois que j'y jouais).

Et si vous avez envie de faire une petite pause alors que vous êtes à l'intérieur, il y a de quoi manger ainsi que des distributeurs de boissons (chaudes et froides) et même un distributeur de glaces. Et si vraiment vous avez mal de partout, testez donc le fauteuil massant ou un massage des pieds suivant les principes de la réflexologie (oui, les japonais inventent sans cesse des machines formidables).

lundi 4 mai 2009

La TV pour les mioches tue.

Je sais que ces derniers temps j'ai tendance à mettre des choses qui datent déjà un peu sur mon blog, mais cette fois-ci je vous gratifie d'un "presque direct", parce que j'ai vraiment besoin de partager mon traumatisme avec le reste du monde. En effet, en cette sainte période de Golden Week j'ai eu la folle idée de regarder la télé. Et même qu'on est tombé sur une émission pour enfants. Et même que cette émission elle fait un peu peur.  Y a quand même un groupe de "rock" déguisé en dragons dedans. 

Donc pour l'histoire, ici vous est racontée la triste aventure d'un petit dragon qui voudrait avoir des amis, mais qui en a pas. Heureusement, "tu es un dragon... surprise".  Une nouvelle preuve que le rock sauvera le monde.



Mais dans cette super émission, en plus de sauver le monde, ils savent aussi chanter des chansons accompagnées par des super chorégraphies!




Et parce que la culture aussi c'est très important, il fallait évidemment qu'ils essayent d'apprendre le français tout en faisant le papillon. C'est un peu leur Dora l'exploratrice à eux, quoi. Si ça ne vous inspire pas grand chose dit comme ça, cliquez sur la vidéo. 

Je m'excuse bien sûr par avance pour tous les neurones que j'ai froidement assassiné en vous montrant cette vidéo. Mais au moins vous aurez eu le plaisir de découvrir en même temps que moi à quoi ressemble une émission pour enfants au Japon. Rhaaa, si seulement les Télétubbies avaient pu être aussi barrés. 



Update: L'émission s'appelle donc Okaasan to issho (Ensemble avec maman), ça passe sur la NHK et c'est comme le nom l'indique une émission étudiée pour que les mères la regardent avec leur marmaille. Histoire de passer un bon moment en famille, ou pas.