La rencontre a eu lieu au pied de l'ascenseur qui devait m'emmener avec un ami dans un petit bar punk-rock de Shibuya (qu'on a finalement très vite déserté étant donné les prix mhhh... prohibitifs, du genre 7€ la bière, ce qui s'apparente ici à du vol). Petite précision au passage, il est tout à fait normal de prendre un ascenseur pour aller dans un bar, ici de nombreux magasins et izakaya se trouvent en étage. La liste des "endroits où on peut cracher un peu de fric" se trouvant généralement au pied des immeubles ou sont indiqués par de grandes enseignes lumineuses sur l'immeuble lui même, avec l'étage de précisé. En revanche, on doit souvent se contenter du nom de l'endroit sans savoir ce qui s'y trouve vraiment. Ca peut réserver des surprises plutôt mauvaises, tout comme d'excellentes.
Pour revenir à nos moutons, je vais également vous parler brièvement des araignées nippones. Qu'est ce qu'elles ont de spécial ? Dans certaines régions il s'agit également de leur taille (la photo d'une araignée qui était plus large qu'une canette de Coca prise dans ce qui aurait du être mon dortoir à Kyôtô reste gravée dans ma mémoire). Mais dans ma chambre il s'agit surtout de leur agilité. Les araignées que je croise par-ci par-là dans mon lieu de vie seraient en mesure de faire de l'ombre à leur copain cafard en terme de rapidité. Mais en plus de cette vélocité extrême, elles sautent, mais vraiment super loin. Si un concours de saut en longueur avait lieu les araignées japonaises exploseraient littéralement nos petites araignées françaises. De quoi avoir énormément d'empathie pour les perdants.
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