samedi 6 décembre 2008

La ville en rose.

Il paraît que le surnom de Paris, à savoir "ville lumière", venait de son éclairage publique avant-gardiste. En tout cas, c'est sûr que ça ne risquait pas d'être un surnom inspiré par la luminosité naturelle de la ville. Soyons honnêtes, le gris blafard n'étant pas vraiment une dominante enjôleuse, à moins d'être daltonien comme Edith Piaf et de voir la vie en rose sous le ciel parisien.

Tokyo est à ce niveau là très différent, je peux passer des heures à regarder le ciel depuis ma fenêtre. Au niveau de l'horizon le ciel est souvent dans des tons rose/jaune. Toutfois, dès qu'on relève un peu les yeux, on est frappé par un bleu vif parsemé de nuages tantôt gorgés de lumière, tantôt gris. En fait ça me rappelle un peu ce que je pouvais voir de ma fenêtre à Albigny (mon petit bled à côté de Lyon). Sauf qu'ici c'est toute la journée comme ça. 

Dans l'ensemble, la ville est donc baignée d'une luminosité très douce. Ce qui est renforcé par le fait que le soleil se couche très tôt. La photo qui suit a été prise à 15h40 soit à peu près une heure avant le coucher du soleil, je vous laisse juger. La contrepartie c'est qu'il se lêve aussi très (trop ?) tôt. Et qu'après 17h vous êtes plongé dans la nuit, lutter contre l'impression que sa journée est terminée n'est pas toujours facile. 



Aujourd'hui le temps est assez moyen, il même plus à verse ce matin, mais c'est déjà oublié. En fait, les journées où le temps reste constant sont rares, ce qui est plutôt agréable dans la mesure où il pleut très régulièrement. Ainsi j'ai pas le souvenir d'avoir eu une semaine ou deux de flotte/ciel gris en continue. Il y a quelques jours il faisait même tellement beau que j'ai du enlever ma veste en cuir pour ne pas crever de chaud, me retrouvant ainsi en... jupe et t-shirt manches courtes dans la rue. Oui, oui, je n'ai pas été aspirée dans une faille espace/temps, nous sommes bien en décembre!


Tout ça pour vous montrer deux photos que je trouvais particulièrement jolies... je crois que je suis une grande malade.

1 commentaire:

Manuel a dit…

Cette lumière vient sûrement du fait que Tokyo est en bord de mer, pour être issu d'une région côtière très ventée à l'autre extrêmité de l'Eurasie je connais bien ce genre de cliché.

Il n'y a pas vraiment de pollution, comparé à Paris, Lyon ou Grenoble qui sont saturés de bagnoles et d'usines à l'intérieur des terres c'est un autre monde.