dimanche 12 avril 2009

Night Club I (Tokyo Tower)

Au départ j'étais un peu réticente à l'idée de claquer 1400 yens pour aller en haut de la Tokyo Tower, la Tour Eiffel version japonaise, qui fait très exactement 333m histoire de dire qu'ils ont la plus grande ! J'avais entendu pas mal de bruits de couloir (ou plus exactement des bruits de forum) disant que ça ne valait pas le coup et que c'était un spot touristique tout à fait dispensable. Après avoir visité tour à tour les deux observatoires (l'accès au premier est à 800 yens et si on veut poursuivre l'ascension on doit repayer 600 yens), je ne peux en arriver qu'à une conclusion: les personnes qui ont dit ça ne sont qu'une bande de gros aigris ! Ou alors ils ont visité la Tokyo Tower en plein milieu de la journée. Ou, dernière solution, ils ne l'ont pas visitée du tout (au passage, n'hésitez pas à jeter un oeil aux deux mascottes dégeulasses de la Tokyo Tower, et après ça on dit que c'est nous qui avont un pénis géant dans notre capitale...). 







Avec Onigiri, nous avons eu la chance de nous trouver au premier observatoire peu avant le coucher du soleil et il faisait complètement nuit quand nous sommes arrivés tout en haut de la tour. Outre les quantités assez indécentes de photos que chacun a pris, l'essentiel du temps que vous passez à la Tokyo Tower est consumé dans l'attente. Il faut attendre pour monter à l'observatoire n°1, à l'observatoire n°2, pour repasser de l'observatoire n°2 au n°1 et enfin pour passer de l'observatoire n°1 au plancher des vaches. Tout un programme. 






D'ailleurs, pour ce qui est des photos, la configuration des lieux n'est pas très propice à l'évitement des reflets et les vitres n'étant pas très propres il n'est pas facile de trouver un coin où coller son appareil contre une vitre pour éviter les dits reflets. Parce qu'avoir la tronche d'un japonais au milieu de son paysage nocturne ça casse un peu le charme.









Encore une fois il n'était pas non plus facile de prendre des photos extrêmement nettes dans la mesure où je n'avais pas de trépied. D'ailleurs, l'utilisation en était probablement interdite, comme c'est souvent le cas dans les lieux touristiques très fréquentés où la place est limitée.





Petite surprise au passage, au pied de la tour se produisent généralement des artistes de rue (version japonaise, donc tout est très encadré). Et cette fois c'était... un singe ! Moussif on t'a reconnu, je sais que tu me pistes au Japon, je t'ai vu à Miyajima aussi !



La soirée se sera tranqillement terminée dans un izakaya où nous avons rejoint mes amis pour vider quelques chopes et goûter (ou pas) à des apéritifs (imposé) des plus... exotiques et gluants. Heureusement, on a aussi pu commander des classiques: haricots marinés et salés ou encore thon rouge cru tout juste saisi.




Aucun québécois n'a été blessé pendant la prise, et même qu'il aime ça.


2 commentaires:

Slaanesh a dit…

Je suis toujours autant troublé par cet océan dense de bâtiment. Je me demande comment font les japonais pour ne pas disjoncter au milieu de tout ce béton.

Bon par contre les photos de nuit, c'est pas trop ça... on dirait que t'as un temps de pause trop long, ce qui donne cet effet "étincelle" des lumières.

Korari a dit…

Le souci c'est surtout que je bougeais. Mais l'intensité des lumières est bien retranscrite (simplement ça "bave" un peu donc ça fait too much). Ca le fait un peu moins avec mon autre (vrai) appareil. On verra bien!